Mésange charbonnière (Parus major)

On en apprend tous les jours

Lorsque la mésange pousse ses petits cris on dit qu'elle zinzinule !

Pour leur nichée, les parents effectuent plus de 500 allers/retours par jour pour trouver les insectes qui nourrissent leurs petits, jusqu'à l'envol définitif !

La mésange charbonnière est capable de produire une quarantaine de notes différentes. Même les meilleures chanteuses rougiraient devant sa performance !

Malgré ses airs d'oiseau inoffensif, c'est une tueuse redoutable. Elle s'attaque à des oiseaux, dont elle apprécie particulièrement le cerveau, et à de petits mammifères comme les chauves-souris.

Description

La mésange charbonnière est la plus robuste de nos mésanges. Très présente dans nos jardins, elle est facile à identifier. Voici comment la reconnaître sans vous tromper :

Elle mesure 12 à 15 cm de long et est notre plus grande mésange

Sa tête est noire et elle a de grandes joues blanches

Son dos est vert olive

Son ventre est jaune et présente une « cravate » noire (plus étroite chez la femelle)

Sa queue et ses ailes sont gris-bleu

Son bec droit et court est noir et ses pattes sont grises

Les juvéniles sont plus ternes que les adultes et leur cravate est presque inexistante

Habitat

À l’origine, la mésange charbonnière est une habitante des forêts, mais elle est aussi très régulièrement observée dans nos jardins. Du moment que quelques arbres soient présents et comportent des cavités, les mésanges peuvent facilement y nicher. Elles apprécient particulièrement les chênes et les hêtres et acceptent aussi volontiers les fissures dans les bâtiments et les nichoirs artificiels – voire même les boîtes aux lettres.

Relation avec l’Homme

Très commune, la mésange charbonnière s’est habituée à côtoyer les hommes. Nous apprécions également sa présence et l’attirons dans nos jardins en plaçant des mangeoires et des nichoirs, car en plus d’être une excellente chanteuse, la mésange charbonnière peut se montrer très utile dans la lutte contre certaines espèces, notamment les chenilles processionnaires du chêne.

Alimentation

Pendant la saison de nidification, la mésange charbonnière se régale surtout d’insectes (chenilles, pucerons, coléoptères) et d’araignées qui apporteront les protéines nécessaires à la croissance de ses petits. En hiver, elle adapte son régime et mange des graines et des fruits. Grâce à ses pattes agiles et fortes, la mésange charbonnière s’agrippe facilement aux arbres, et celles-ci lui permettent même de se suspendre tête en bas pour trouver sa nourriture dans les moindres recoins. Les mésanges charbonnières sont des habituées des mangeoires et peuvent aussi apprécier les boules de graisse quand il fait froid.